Types de manquements
Cette section décrit certaines formes de manquements qui peuvent se produire et fournit des lignes directrices sur la façon dont les étudiant·es peuvent éviter de les commettre. Cette liste n’est pas exhaustive, mais elle devrait vous aider à comprendre certaines des façons dont les étudiant·e·s tentent d’obtenir des avantages déloyaux en matière d’éducation.
Les conséquences d’une infraction sont appelées des sanctions : elles peuvent aller d’un avertissement ou d’une réduction de la note d’un devoir à des pénalités plus sérieuses comme l’échec d’un cours, la suspension, voire l’expulsion, dépendamment de différents facteurs, notamment la gravité de la faute commise. Veuillez consulter la Politique et les procédures relatives à la déontologie étudiante [en] pour voir d’autres exemples de manquements et les sanctions associées.
Cliquez sur chaque section ci-dessous pour en savoir plus sur les différents types de manquements et sur la manière de les éviter.
Les manquements lors de tests et d’examens peuvent prendre différentes formes. Vous trouverez des exemples de ces comportements dans cette section, mais veuillez noter que cette liste n’est pas exhaustive.
Le saviez-vous? Les exemples ci-dessus incluent des comportements qui sont considérés comme des manquements graves. Ils incluent l’usurpation d’identité lors d’un test ou d’un examen (lorsqu’un·e étudiant·e demande à quelqu’un d’autre de passer l’évaluation en son nom), l’utilisation d’aides et de sources non autorisées, et l’obtention d’un accès non autorisé aux tests et aux examens. Ils impliquent des comportements prémédités et une intention claire d’induire en erreur. Les sanctions liées à ces types de tricherie peuvent être plus sévères, même s’il s’agit d’une première infraction. Les étudiant·e·s n’ont pas forcément l’intention de tricher aux tests et aux examens, mais comme expliqué dans la section précédente, différentes circonstances peuvent les amener à envisager de commettre des manquements. Voici quelques mesures proactives que vous pouvez prendre pour éviter cela. Organisez-vous. Au début d’un trimestre, inscrivez sur votre calendrier toutes les échéances des travaux et les dates des tests et des examens. Notez toutes les dates où la date limite de travaux et des dates d’examens sont proches et planifiez la façon dont vous allez gérer chaque examen et la remise de vos travaux. Pour tirer le meilleur parti de votre temps, explorez le module SPARK Gérer son temps et visitez le site Web Managing Time in University pour accéder à des ressources de gestion du temps, des informations sur les ateliers et bien plus. Améliorez vos stratégies d’étude. Chaque personne apprend différemment, mais la recherche montre que certaines stratégies d’étude sont plus efficaces que d’autres. Visitez le site Web Best Way to Study pour découvrir vos points forts en matière d’apprentissage et savoir ce qui vous convient le mieux. Visitez aussi ce site Web (en anglais) pour savoir non seulement comment vous préparer aux tests et aux examens et découvrir les différents types d’examens, mais aussi comment gérer le stress lié aux examens et obtenir des informations sur les ateliers à ce sujet entre autres. Demandez de l’aide. Si vous avez du mal à comprendre le contenu du cours avant un examen, demandez de l’aide à votre enseignant·e ou à votre TA. L’Université offre aussi différentes séances d’étude pour vous aider à préparer des tests et des examens, comme les séances d’étude assistées par les pairs (PASS) de la Faculté d’arts libéraux et d’études professionnelles (LA&PS), qui aident les étudiant·e·s à réussir des cours difficiles ou le Centre d’assistance numérique aux étudiants (SNACK) qui aide les étudiant·e·s suivant des cours LA&PS portant sur les mathématiques, les statistiques, le codage et Excel. Consultez le guide Obtenir de l’aide pour voir d’autres ressources et sources d’aide à York. Suivez les instructions des tests et des examens. Avant la plupart des tests et des examens, les étudiants et étudiantes sont clairement informés de ce qui est autorisé ou pas. Si vous avez des doutes sur les directives à suivre, demandez de l’aide à votre enseignant·e ou TA avant le test ou l’examen. Le saviez-vous? Les attentes concernant l’utilisation d’outils basés sur l’IA peuvent varier d’un cours à l’autre et même d’un devoir à l’autre au sein d’un même cours. Par ailleurs, les outils basés sur l’IA évoluent constamment; il faut donc garder à l’esprit que les règles correspondantes concernant leur utilisation peuvent être adaptées rapidement. Si vous avez des doutes, vous devez vérifier avant d’utiliser ces outils pour vos travaux universitaires. Pour ce faire, revoyez les stratégies présentées dans la section Assumer la responsabilité de l’honnêteté intellectuelle qui incluent la lecture des directives et des grilles d’évaluation des travaux, la vérification des messages dans eClass, et/ou une demande directe à votre enseignant·e ou TA. Réfléchissez à des façons d’agir avec honnêteté et transparence relativement à l’utilisation d’outils basés sur l’IA afin d’assumer vos responsabilités et de gagner la confiance de vos pairs et de vos enseignant·e·s. Votre enseignant·e peut vous demander de fournir des informations supplémentaires sur votre interaction avec l’outil intelligent. Par exemple, lors de la remise d’un travail, on peut vous demander de fournir une page couverture ou une annexe détaillant le type d’outil auquel vous avez eu accès et la manière dont il a été utilisé, entre autres. Pour plus d’informations sur les outils basés sur l’IA et l’honnêteté intellectuelle, voir la section Utilisation responsable d’outils basés sur l’IA. On parle de tricherie contractuelle lorsqu’un·e étudiant·e confie son travail universitaire à un tiers et le présente ensuite comme si c’était son propre travail. Ces tiers peuvent être des entreprises de rédaction de dissertations en ligne, des rédacteurs universitaires indépendants ou des tuteurs indépendants qui font payer pour leurs services. Toutefois, on considère également qu’il y a tricherie contractuelle lorsque des camarades de classe, des amis ou des membres de la famille effectuent votre travail en votre nom sans se faire payer. Souvent, les entreprises de tricherie contractuelle et les tuteurs embauchés ciblent les étudiant·e·s universitaires sur les réseaux sociaux. Dans leurs messages, elles peuvent se montrer persuasives et se faire passer pour des services universitaires légitimes. Cependant, ce n’est pas le cas et la tricherie contractuelle est considérée comme un manquement déontologique grave. Non seulement cette pratique est associée à des pénalités plus sévères de la part de l’Université, mais le fait d’engager une tierce personne comme une société de rédaction ou un tuteur pour réaliser un travail universitaire comporte des risques supplémentaires d’usurpation d’identité et de chantage pour les étudiants et étudiantes. Le saviez-vous? Selon la Politique et les procédures relatives à la déontologie étudiante, les étudiants et étudiantes qui vendent, proposent de vendre ou distribuent des travaux à d’autres étudiants et étudiantes participent à un type de manquement appelé «conduite frauduleuse» (section 5.2d de la politique). En plus des types de manquements déontologiques reconnus comme étant comme graves dans lasection Manquements déontologiques lors de tests et d’examens (c’est-à-dire l’usurpation d’identité lors d’un testou d’un examen, l’utilisation d’aides et de sources non autorisées lors d’un test ou d’un examen, et l’obtention d’un accès non autorisé aux tests et examens), la conduite frauduleuse est également considérée comme un manquement plus grave que les autres formes demanquementset est sujette à des sanctions plus sévères. Vidéo : Le scénario de Raz présente une situation dans laquelle quelqu’un s’est livré à de la tricherie contractuelle. Il décrit comment cette personne vit cette situation à cause de sa prise de décision et fournit des stratégies pour aider les étudiant·e·s à éviter des situations similaires. Le travail collaboratif peut être exigé pour certaines évaluations et, dans ce cas, les instructions de l’enseignant·e le préciseront. Pour la plupart des évaluations, on s’attend à ce que le travail soit individuel. Les étudiant·e·s doivent effectuer ces évaluations de manière autonome, sans l’aide d’une autre personne ou sans une quelconque assistance, sauf indication contraire ou approbation de l’enseignant·e. Le fait de travailler ensemble sur une évaluation alors que l’enseignant·e s’attendait à un travail individuel est qualifié de collaboration non autorisée ou de collusion. Voici des types de manquements déontologiques impliquant une collaboration non autorisée : Le saviez-vous? Dans les cas de collaboration non autorisée où un·e étudiant·e fournit un travail à un·e autre, les deux personnes peuvent être considérées comme ayant commis un manquement déontologique. De même, dans les cas où deux personnes (ou plus) ont travaillé ensemble sur un travail qui devait être réalisé individuellement, chaque personne impliquée peut être considérée comme ayant commis un manquement déontologique et être sanctionnée. Si vous doutez que la collaboration à un travail assigné soit autorisée ou que le degré de collaboration soit acceptable, suivez les directives énumérées dans Assumer la responsabilité de l’honnêteté intellectuelle qui incluent relire les instructions de ce travail, et/ou demander des éclaircissements à votre enseignant·e ou TA. Même si la collaboration à une évaluation est autorisée, il n’est jamais acceptable de copier le travail de quelqu’un d’autre ou de lui permettre de copier le vôtre. Il peut arriver qu’un·e ami·e, un parent ou un·e camarade de classe vous demande vos anciens travaux. Ils vous diront peut-être qu’ils veulent seulement voir un exemple d’un travail particulier et qu’ils ne le copieront pas. Toutefois, si vous vous trouvez dans cette situation, la meilleure chose à faire est d’éviter de donner votre travail et d’orienter la personne vers d’autres ressources au sein de l’établissement, par exemple un·e enseignant·e, un·e TA, le Centre de rédaction ou une autre ressource répertoriée dans le guide Obtenir de l’aide. Il peut être difficile et stressant de résister à la pression exercée par des amis, des pairs et des camarades de classe pour participer à des activités susceptibles de constituer une infraction. Mais vous devez éviter toute situation dans laquelle vous et les autres étudiants seriez tenus responsables d’avoir commis une infraction. Si vous avez besoin de stratégies pour gérer le stress, consultez le site Web des Services de santé, de counseling et de bien-être étudiant. Pour que votre enseignant·e ne vous soupçonne pas de participer à ce type d’infraction, il est important de faire preuve de transparence au sujet de toute collaboration. Demandez d’abord la permission à votre enseignant·e si vous souhaitez bénéficier d’une collaboration, d’un tutorat ou d’une aide rédactionnelle de la part d’autres personnes. Par ailleurs, lorsque des travaux individuels sont requis, communiquez à votre enseignant·e toute information relative à : Vidéo : Le scénario de Maya présente une situation dans laquelle quelqu’un participe à une collaboration non autorisée. Il décrit le processus de prise de décision de Maya et fournit des stratégies pour aider la population étudiante à éviter des situations similaires. Fabriquer (inventer) des recherches ou des résultats constitue un manquement déontologique. Cela inclut : des statistiques, des résultats ou des données d’expériences, la méthodologie de recherche, des faits, des citations, des références ou du matériel bibliographique, ainsi que des recherches et des idées d’autrui. La falsification d’informations enfreint aussi les principes d’intégrité intellectuelle : Le saviez-vous? L’utilisation d’outils basés sur l’IA peut créer des risques comme la fabrication ou la falsification, car ces outils ont tendance à inventer des informations et des sources. Suivez les instructions relatives à l’utilisation éthique de ces outils et évaluez soigneusement les résultats afin de garantir l’intégrité de votre travail. Pour plus d’informations sur l’évaluation des résultats de ces outils, consultez la section Utilisation responsable d’outils basés sur l’IA. Quand vous faites de la recherche, un soupçon de falsification ou de fabrication peut potentiellement faire dérailler votre projet de recherche et nuire à votre réputation. Il est possible de commettre ce type d’infraction de façon involontaire. En matière de recherche universitaire, que vous soyez un·e étudiant·e de premier cycle participant à une expérience en laboratoire dans le cadre d’un cours ou un·e doctorant·e effectuant une recherche dans le cadre de votre thèse, nous vous recommandons fortement les pratiques suivantes : Les chercheur·e·s qui souhaitent bénéficier d’un soutien, d’une orientation et d’un contrôle tout au long du processus de recherche peuvent consulter la page Web du Bureau d’éthique de la recherche (ORE) consacrée à l’éthique de la recherche. Présenter les idées, les écrits, les travaux créatifs, le code ou toute autre propriété intellectuelle de quelqu’un d’autre comme étant les siens constitue du plagiat. Toute utilisation du travail d’autrui, qu’il soit publié, non publié ou diffusé électroniquement (par exemple sur des sites Web), attribué à quelqu’un ou anonyme, doit faire l’objet d’une mention appropriée (section 5.2b de la Politique). Les types de plagiat les plus courants sont les suivants : Le saviez-vous? On parle d’autoplagiat lorsqu’un·e étudiant·e reprend un travail qu’il ou elle a déjà présenté dans le cadre d’un cours et le soumet à nouveau dans le cadre d’un autre cours sans demander l’accord préalable de ses enseignants. Bien que les étudiant·e·s puissent penser qu’il n’y a rien de mal à soumettre à nouveau leur travail, cela est en fait considéré comme étant de la tricherie (section 5.2a). Si vous souhaitez poursuivre votre travail sur un sujet que vous avez déjà abordé, envisagez de l’explorer sous un angle nouveau, de mener des recherches supplémentaires et d’intégrer ce que vous avez appris dans votre cours actuel. N’oubliez pas non plus de demander l’approbation de vos enseignants précédents et actuels. Les deux principaux moyens d’éviter le plagiat sont les suivants : Pour garder une trace de l’information : Pour obtenir de l’aide en matière de citation, consultez les ressources suivantes à York : Aux bibliothèques : Au Centre de rédaction : Consultez également cette liste de vérification pour éviter le plagiat. Pour en savoir plus sur le plagiat, consultez le module Créer une bibliographie.
Manquements lors de tests et d'examens
Comment éviter de commettre cette infraction
Outils basés sur l'IA et manquements déontologiques
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Tricherie contractuelle
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Collaboration non autorisée
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Falsification et fabrication de données
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Plagiat
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