Lignes directrices pour travailler avec intégrité
Dans le contexte de l’écriture et de la recherche universitaire, les lignes directrices en matière d’intégrité ont pour but de garantir que les crédits d’un étudiants ont été mérités, octroyés et administrés équitablement, et que le travail est exécuté dans le respect des normes éthiques propres aux champs de pratique concernés.
Cliquez sur les énoncés ci-dessous pour revoir les principes généraux de l’intégrité académique.
Jouez franc jeu
Tricher consiste à essayer d’obtenir un avantage inapproprié lors d’une évaluation. Parmi les formes de tricherie, mentionnons : obtenir une copie de l’examen ou trouver une question d’examen avant qu’elle soit officiellement dévoilée; copier la réponse d’une autre personne à une question d’examen; consulter une source non autorisée pendant un examen; présenter le travail fait dans le cadre d’un autre cours ou projet dans un autre cours sans en avoir obtenu la permission; présenter un travail effectué avec d’autres personnes sans que le professeur l’ait autorisé; présenter un travail préparé entièrement ou en partie par quelqu’un d’autre en prétendant que c’est le vôtre.
Faire de l’obstruction consiste à faire de l’interférence dans les activités universitaires d’une autre personne dans le but de la harceler ou pour avoir un avantage injuste sur elle. Cela comprend faire de l’interférence ou saboter des données d’expérience sur les animaux ou les humains, en altérant un document écrit ou une autre création (p. ex. : une peinture, une sculpture ou un film), ou un produit chimique utilisé dans une étude scientifique ou de tout autre objet d’étude.
Effectuez vos travaux de manière responsable
Effectuez votre propre travail. C’est contrevenir à l’intégrité académique que de demander à quelqu’un de se faire passer pour vous en salle de classe, ou encore durant un test ou un examen. Les deux contrevenants, l’imposteur et l’étudiant ayant fait appel à celle ou celui-ci, peuvent être passibles de sanctions en vertu de la Politique du Sénat de l’Université York sur l’intégrité académique.
Ne trichez pas. La tricherie peut comprendre : se procurer la copie d’un examen ou une question d’examen avant qu’elles ne soient officiellement disponibles, copier la réponse d’une autre personne à la question d’examen, consulter une source non autorisée pendant un examen, soumettre dans un deuxième cours un travail ou un projet déjà remis dans le cadre d’un autre cours, soumettre un travail réalisé en collaboration avec d’autres étudiants de la classe sans l’autorisation du professeur, et soumettre un travail préparé en totalité ou en partie par une autre personne et le faire passer pour le sien.
Représentez votre processus de recherche de façon juste
Ce principe est directement relié aux pratiques de falsification et de fabrication.
C’est un manquement à l’intégrité académique que de fabriquer de toutes pièces (montage) une recherche ou des résultats, comme des statistiques, des résultats ou données d’expérience, une méthodologie de recherche, des faits, des citations, des références ou de la documentation bibliographique et des recherches et des idées d’autres personnes.
C’est également une violation de l’intégrité académique que de falsifier des renseignements, ce qui comprend :
- faire un rapport frauduleux de recherche, de résultats de laboratoire ou de données
- présenter de manière inexacte la recherche ou les idées d’autres personnes
- faire un faux rapport prétendant avoir respecté les responsabilités de la recherche dans le cadre d’un cours, par exemple, en prétendant avoir terminé un exercice de laboratoire
- modifier un rapport de recherche déjà remis et noté, puis le présenter à nouveau comme s’il s’agissait d’un rapport original
Ne permettez pas la violation de l’intégrité académique
Parmi les exemples d’aide et de complicité figurent le partage d’un rapport de laboratoire/d’une formule/d’un devoir/d’un ancient examen/d’un logiciel avec un autre étudiant, que ce soit en personne, par courrier électronique ou sur un site de réseautage social comme Facebook. Ce sont à la fois le ou la propriétaire du rapport de laboratoire/de la formule/du travail/de l’ancien examen/du logiciel et la personne qui copie qui peuvent être accusés de violation de l’intégrité académique.
Il peut être ardu et stressant de résister à de fortes pressions d’amis, de pairs et de camarades de classe à prendre part à des activités qui peuvent constituer une violation de la politique en matière d’intégrité académique. Si vous avez besoin de stratégies pour faire face au stress, adressez-vous au personnel de votre carrefour d’apprentissage.
Partagez les sources de façon responsable et transparente
Présenter les idées, les rédactions, les travaux créatifs ou toute autre propriété académique de quelqu’un d’autre comme s’il s’agissait des vôtres constitue du plagiat et est une forme de malhonnêteté académique. Tout usage du travail des autres, qu’il ait été publié ou non, ou diffusé électroniquement (p. ex. : sur des sites Web), reconnu ou anonyme, doit comprendre une attestation appropriée. Les genres courants de plagiat comprennent notamment :
- acheter des documents de recherche et les présenter comme les siens
- copier et coller du texte ou des images provenant d’autres sources sans les préciser
- copier et soumettre le travail d’autrui en le présentant comme le sien
Reportez-vous à Liste de vérification d’intégrité académique de la section Ressources pour obtenir de l’aide afin d’éviter le plagiat. Lisez d’autres renseignements sur le plagiat dans le module Créer une bibliographie.
Recueillez et partagez des données auprès de sujets humains et animaux selon les normes d’éthique en recherche
Si votre recherche comprend la collecte d’information auprès de gens ou d’animaux ou la manipulation de matériel biologique dangereux, discutez du processus de révision éthique avec votre professeur. Vous devez obtenir l’autorisation avant d’entreprendre une telle recherche. Pour obtenir plus de renseignements, reportez-vous au comité d’éthique de l’Université.